dépêches d'août 1870

Metz, le 1er août 1870, 8h45 du soir
Au Ministre de la Guerre, Paris

L'Impératrice n'avait pas le droit de nommer un général à l'armée. La nomination du général Grandchamp doit être annulée.


Metz, le 4 août 1871, 4h55 du soir
Au Ministre de la Guerre par intérim. Paris

Il est de toute nécessité que le maréchal Canrobert vienne à Nancy avec ses trois divisons ; mais que faire de la garde nationale mobile ?


Metz, le 5 août 1870, 8h55 du matin
Au maréchal Canrobert. Campde Châlons

Faites venir l'infanterie de cos trois divisions par le chemin de fer directement à Nancy.
L'artillerie et la cavalerie suivront par étapes.


Metz, le 6 août 1870, 3h du soir
à Sa Majesté l'Impératrice. Saint-Cloud

Je n'ai pas de nouvelles de Mac-Mahon. Ce matin les reconnaissances du côté de la Sarre ne signalaient aucun mouvement de l'ennemi. J'apprends maintenant qu'il y a un engagement du côté du général Frossard. Il est trop loin pour que nous puissions y aller. Dès que j'aurai des nouvelles, je te les enverrai.


Etain, le 16 août 1870
A l'Impératrice. Paris

Je viens d'arriver à Etain avec deux régiments en avant de l'armée, afin dêtre plus tôt à Verdun ; nous allons bien ; l'armée est réunie et pleine d'ardeur ; nous t'embrassons tendrement.


Quartier impérial, le 17 août 1870, 19h05 du soir
au Maire d'Etain

Avez-vous des nouvelles de l'armée ?


Camp, 18 aout 1870, à 9h04
au Ministre de la Guerre. Paris

Je me rends à votre opinion. Ne retardez pas le mouvement de la cavalerie. Bazaine demande avec insistance des munitions.
Je vous envoie par Béville les dépêches du maréchal, qui ne contiennent rien de nouveau.
Le régiment de cuirassiers blancs de M. de Bismarck a été totalement détruit.


Camp, 18 aout 1870, à 10h55
au ministre de la Guerre. Paris

Ne pourrait-on pas, d'après la nouvelle loi, incorporer dans chaque bataillon de ligne 100 hommes de la garde nationale mobile ?
Ce serait la meilleure manière de les utiliser.


Camp, 18 août 1870, à 2h15 du soir
au Ministre de la Guerre. Paris

Il faudrait faire refluer vers l'intérieur les dépôts des corps qui pourraient tomber aux mains de l'ennemi. Je voudrais bien ne pas recevoir les marabouts. Le maréchal Bazaine a besoin aussi de munitions pour les canons et les mitrailleuses.


Courcelles, le 25 août 1870, à 9h10 du matin
A Son Exc le Ministre de l'Intérieur

Je ne comprends pas pourquoi les préfets et sous-préfets ont reçu l'ordre de rester à leur poste et de fournir ainsi à l'ennemi l'avantage d'un service organisé.


Carignan, le 30 août 1870, 5h40 du soir
A l'Impératrice. Paris

Il y a eu encore un engagement aujourd'hui sans grande importance. Je suis resté à cheval assez longtemps.


Carignan, le 30 août 1870, 6h03 du soir
à M. Bure, trésorier général de la Couronne. Paris

J'approuve la distribution des fonds que tu me proposes ; tu remettras le reste à Charles Thélin.


Sedan, le 31 août 1870, à 10h05 du matin
au général Vinoy. Mézières

J'ai vu votre aide de camp. Les Prussiens s'avancent en force. Concentrez toutes vos troupes dans Mézières.

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dernière modification : 26 décembre 2019
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