Lettres d'Adélaïde de Souza à Charles de Flahaut, son fils
(CHAN 565 AP 9)
avril 1816

Le ministre de la guerre a dit qu'il renouvellerait ton congé pour un an ; ainsi tu es le maître de faire ce que tu voudras. Ne te ferme point ton pays par des résolutions, des déterminations, des partis extrêmes. Et s'il y avait jamais une loi contre les émigrés, tu serais en règle.
M. de C. lui a demandé s'il renouvellerait un congé comme de lui, je t'enverrai ce congé pour un an, mais j'espère qu'il ne se passera pas tant de temps sans que je te revois ici avec Henriette, mais en cas que Vincent se trompe, il vaut mieux être en règle.
Je t'embrasse de toute mon âme.
Enfin il faut au moins avoir sa demi-solde.
On va faire un procès à Henriette, mais elle le gagnera.

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dernière modification : 26 décembre 2019
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