Lettres d'Adélaïde de Souza à Charles de Flahaut, son fils
(CHAN 565 AP 9)
21 janvier 1819

Comment êtes-vous ma chère fille, et toi mon cher enfant ? Je suis beaucoup mieux, mais pour m'achever, je souffre à présent comme tu souffrais à Lyon ; enfin il faut souffrir ce qu'on ne peut ni guérir ni empêcher.
L'amiral Flemming n'est pas arrivé, du moins je le présume puisque je ne l'ai pas vu. M. Frecki a stylé Montrond sur les services qu'il doit rendre , aussi je n'ai pas à m'en mêler , mais à m'en inquiéter, oui.
Mon Dieu que je serai tourmentée de ce tableau que Gabriel t'a envoyé. Comment se fait-il que tu ne l'aies pas reçu ? Je serai si désolée qu'il fut gâté.
Mes chers enfants je ne puis en écrire plus long car je sors du bain et ne suis pas encore bien forte, mais toutes les douleurs ont cessé, il n'y a plus que de la faiblesse, et puis ce petit agrément qui est ... la plus sûre preuve de guérison.
Je vous aime, je vous embrasse de toutes les forces de mon âme. Je suis bien contente ma chère fille que cette petite lampe vous ait été agréable ; je vous bénis et mon petit enfant de tout mon coeur.

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dernière modification : 26 décembre 2019
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