Lettres de Monsieur de Souza
à son beau-fils Charles de Flahaut
9 janvier 1819

Mon cher et bon Charles, si je ne vous ai pas souhaité plus tôt la nouvelle année, je n'ai pas moins fait et offert des voeux bien sincères pour vos prospérités et pour votre bonheur, car je ne cède pas, pas même à maman, en vraie et tendre affection pour vous. En faisant enfin mes compliments à Madame de Flahault, j'ajoute encore d'autres voeux communs à tous les deux et c'est que vous ... combien il est doux d'avoir des enfants qui vous ressemblent.
J'espère que nous aurons à vous féliciter dans quelques mois de cet heureux événement. C'est l'unique chose qui puisse nous consoler du retard de vous voir mon bon ami.
Acceptez le petit souvenir que je vous envoie dans cette de dessins lithographiés d'Isabey : c'est ce qui a paru de plus joli dans ce genre.
Ce drôle de Funchall ne me dit que dans ce moment qu'il part et ainsi je suis obligé de finir.
Adieu, mon bon ami, je vous embrasse de coeur et d'âme.

ajout de Mme de Souza

Je suis comme papa de mauvaise humeur de n'avoir qu'une minute pour t'embrasser et te dire que je vais de mieux en mieux, que je rentre de prendre l'air, et que j'embrasse toi et ma fille de toutes les forces de mon âme.
Dans la baptiste d'Ecosse que m'a envoyée ma fille, il n'y a que 6 aunes, ce qui ne peut faire que trois foureaux. Je prie ma fille de m'en envoyer encore autant

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dernière modification : 26 décembre 2019
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