L'Histoire dans les manuels scolaires (Révolution, Restaurations, Empires)

La Seconde République et le Second Empire

La Seconde République aboutit au Second Empire
Le gouvernement provisoire installe la République
Les révolutionnaires, réunis à l'Hôtel de Ville de Paris autour du poète Lamartine, du savant Arago, du journaliste Louis Blanc, de l'ouvrier Albert, forment un gouvernement provisoire (qui doit durer un temps limité) qui doit exercer le pouvoir jusqu'à l'élection des députés.
Ce gouvernement rétablit les libertés de la presse, de réunion, d'association. Surtout, il proclame le suffrage universel : tous les hommes âgés de 21 ans ont le droit de vote. Il abolit l'esclavage dans les colonies. Il ouvre des Ateliers nationaux pour assurer du travail aux ouvriers en chômage.
Le pays tout entier se réjouit. Dans les communes, pour fêter la République, on plante sur les places, des "arbres de la Liberté". Pourtant la guerre civile ne tarde pas à éclater. Les révolutionnaires ne sont pas d'accord entre eux. Ils se divisent en socialistes, qui veulent avant tout améliorer le sort des travailleurs, et en républicains modérés, qui ont peur des ouvriers.
Les Ateliers nationaux, qui coûtent très cher, sont fermés. Plus de 100.000 ouvriers se trouvent sans travail et sans pain. Les barricades s'élèvent en 1848. Mais la révolte est écrasée : des ouvriers sont tués, emprisonnés ou déportés (condamnés à vivre, sous surveillance, loin de leur pays) en Algérie.
L'Assemblée Constituante prépare l'élection de Louis-Napoléon Bonaparte
Elue en 1849, elle vote d'abord une Constitution qui fait désigner au suffrage universel une Assemblée législative et un Président de la République.
Puis elle fait arrêter des députés favorables aux ouvriers, restreint le droit de vote, et répand la "peur des rouges (socialistes) " dans le pays . C'est le price Louis-Napoléon Bonaparte, neveu de Napoléon Ier, qui est élu Président de la République.
Louis-Napoléon Bonaparte renverse la République
Il s'empare du pouvoir personnel, comme son oncle, par un coup d'Etat. Le 2 décembre 1851, jour anniversaire de la victoire d'Austerlitz, il fait arrêter les chefs des députés républicains. Ses soldats occupent les principales rues de Paris et le Palais-Bourbon où siège (se réunit pour l'exercice de ses fonctions) l'Assemblée législative.
Il demande ensuite à tous les Français de dire par oui ou par non s'il a eu raison d'agir ainsi. C'est un plébiscite (vote du peuple tout entier sur une question qui lui est posée) , qui l'approuve par 7 millions de "oui" contre 600.000 "non"
Un an après, il prend le titre d'Empereur des Français sous le nom de Napoléon III.
réf : (1)


Mais, en 1848, les Parisiens mécontents de la royauté se révoltent et proclament la Seconde République. Cette république ne dure que quatre ans, car, en 1852, le neveu de Napoléon devient Empereur sous le nom de Napoléon III.
réf : (3)


La Deuxième République.
Les Parisiens proclament la Deuxième République. Tous les Français ont le droit de vote pour élire les députés.
Les députés, chargés de faire une nouvelle Constitution, punissent durement une révolte des ouvriers. L'Assemblée législative élue en 1849 cherche à rétablir la royauté. Un neveu de Napoléon, Louis-Napoléon Bonaparte, nommé Président de la République, prépare, de son côté, le rétablissement de l'Empire. Le 2 décembre 1851, il fait arrêter de nombreux députés républicains. Il devient le seul maître de la France.
L'Empire est rétabli le 2 décembre 1852 . Louis-Napoléon Bonaparte est nommé à cette date Empereur sous le nom de Napoléon III. Il habite, comme les derniers rois, le palais des Tuileries. Jusqu'en 1860, il gouverne la France en maître presque absolu.
Durant cet Empire autoritaire, de grands travaux ont commencé pour embellir Paris. Napoléon III doit, après 1860, faire des réformes, car il y a de plus en plus de mécontents. Il donne plus de pouvoir aux députés élus. Il reconnaît aussi aux ouvriers le droit de grève, c'est-à-dire le droit de cesser le travail, en cas de désaccord avec les patrons. Mais les mécontents n'ont pas disparu. Un parti républicain s'est formé, pour rétablir la République. L'un de ses chefs est Gambetta.
La guerre de 1870 et la fin du Second Empire
Il y a eu plusieurs guerres de 1852 à 1870, sous le Second Empire, ainsi la guerre de Crimée et celle d'Italie. A la suite de celle-ci, la France s'est agrandie, en 1860, de la Savoie et du comté de Nice. Une autre guerre éclate entre la France et la Prusse en juillet 1870. Elle est désastreuse.
Les Prussiens sont beaucoup mieux préparés à faire la guerre que les Français. Ils ont, en particulier, des canons beaucoup plus puissants. En outre, ils ont pour alliés tous les autres petits Etats qui forment l'Allemagne. Les Français sont vaincus en Alsace et en Lorraine.
La fin du Second Empire.
L'armée française est finalement encerclée après de durs combats à Sedan, dans le Nord de la France. Elle capitule le 1er septembre 1870. Napoléon III est fait prisonnier. C'est la fin du Second Empire. La République est proclamée à Paris le 4 septembre 1870.
réf : (6)


En 1848, les Français chassent Louis-Philippe. Ils ne veulent plus d'autres roi. Pour la deuxième fois, le gouvernement est une République.
Dans toutes les villes, tous les villages de France, on fête ce grand événement, le retour de la République. On plante un arbre, l'arbre de la Liberté.
Les gens ont mis leurs beaux habits ; les pompiers et les gendarmes sont en uniformes ; M. le curé est présent ; M. le Maire lit un discours. On dansera toute la nuit.
La 2è République ne dure que 4 ans. Le neveu de Napoléon Ier réussit à se faire nommer Empereur. On l'appelle Napoléon III. Il persécute les Républicains. Il les fait surveiller par la police, arrêter, envoyer en prison, au bagne.
Napoléon III déclare la guerre à la Prusse. Ses amées sont vaincues et il est fait prisonnier. Alors les Français proclament, pour la 3è fois, la République.
On mange des chiens, des chats ; un rat se paie fort cher.
réf : (8)


La IIè République (1848-1852)
La IIè République est proclamée en février 1848. Le suffrage universel masculin est établi et l'esclavage est aboli dans les colonies le 27 avril 1848, notamment grâce à Victor Schoelcher. Le Président de la République est Louis-Napoléon Bonaparte, neveu de Napoléon Ier.
Le Second Empire (1852-1870)
En décembre 1851, Louis-Napoléon Bonaparte renverse la République par un coup d'Etat. Il proclame l'Empire en 1852 et prend le nom de Napoléon III. Sous son règne, la France connaît un grand développement économique. En 1870-1871, une guerre oppose la Prusse et la France. Vaincue, la France perd l'Alsace et une partie de la Lorraine au profit de la Prusse. A cette occasion, les différents états allemands font leur unité autour de la Prusse et donnent naissance à l'Allemagne.
réf : (21)


La Révolution de 1848 et le Second Empire
La Révolution de 1848 renverse la monarchie et crée la IIè République. Louis-Napoléon Bonaparte, neveu de Napoléon Ier, devient président de la République, puis se déclare empereur sous le nom de Napoléon III, le 2 décembre 1852. La France se modernise, mais le gouvernement est autoritaire.
En 1870, Napoléon III doit lui aussi abdiquer après la défaite de la France contre l'Allemagne et la perte de l'Alsace-Lorraine.
réf : (9)


Beaucoup de Français étaient mécontents. Une nouvelle révolution a éclaté en 1848 : le Seconde République était proclamée. Le suffrage universel était décidé. Mais la Seconde République n'allait pas répondre aux attentes des Français, et, pour l'élection du Président de la République en décembre 1848, la majorité des électeurs choisissait le prince Louis-Napoléon Bonaparte, neveu de Napoléon Ier. Quatre ans plus tard, malgré ses promesses, Louis-Napoléon Bonaparte se faisait proclamer Empereur et prenait le nom de Napoléon III.
Une fois de plus, les libertés étaient supprimées, le droit de vote contrôlé, les gens très surveillés.
Cependant Napoléon III comprenait qu'il devait accorder plus de droits aux Français. Les ouvriers obtenaient le "droit de coalition" c'est à dire le droit de de grouper pour défendre leurs intérêts.
En 1870, une guerre éclatait avec la Prusse. Les amées françaises, mal préparées, étaient battues et Napoléon III était fait prisonnier.
réf : (13 et 14)


A partir de 1846, une crise économique provoque chômage et misère. le 24 février 1848, une violente émeute, à la suite de manifestations républicaines, renverse le dernier roi.
La Seconde République est proclamée dans un immense espoir. Le droit de vote est donné à tous les hommes majeurs : c'est le suffrage universel. On abolit l'esclavage dans les colonies.
Mais les Républicains ne s'entendent pas. Les ouvriers de Paris sans travail se révoltent : ils sont écrasés dans une effroyable bataille de rues. L'élan révolutionnaire est brisé pour de longues années.
Peu de temps après, Louis-Napoléon Bonaparte, neveu de Napoléon Ier, est élu Président de la République. En 1851, il profite de la discorde des Républicains pour faire un coup d'Etat et s'emparer de tous les pouvoirs. Un an plus tard, il rétablit l'Empire.
En 1852, Napoléon III, qui a beaucoup voyagé, est très conscient des problèmes de son époque. Mais, sans remettre en cause les principes de 1789, il pense que c'est par un pouvoir personnel autoritaire qu'il peut assurer la stabilité et le développement économique.
Pour empêcher le contestation, il enlève tout pouvoir aux députés élus au suffrage universel. Les journaux ne peuvent publier que des articles favorables à l'Empire.
L'Empereur possède de solides appuis : il nomme dans l'administration des hommes qui lui sont dévoués. L'Eglise, la bourgeoisie et les paysans, effrayés par la République, approuvent le retour à l'ordre.
Napoléon III s'attache l'armée impériale : il aide la Turquie contre la Russie, les Italiens contre l'Autriche. Il intervient aussi au Mexique, tout en continuant la conquête de l'Algérie.
Il fait entreprendre des travaux spectaculaires, en particulier à Paris. On démolit une partie de la vieille ville pour tracer de larges avenues. On installe des égouts, l'eau courante, et même l'éclairage au gaz.
De récentes découvertes d'or en Amérique et en Australie provoquent le développement des banques et du crédit. Celui-ci est utilisé pour construire de grandes usines près des régions minières. Les machines à vapeur sont plus nombreuses et plus puissantes. C'est la révolution industrielle.
Avec l'acier, on construit plus de 17 000 km de voies ferrées en 18 ans. Les trains à vapeur relient la plupart des régions de France. C'est la Révolution des transports.
Mais la majorité de la population vit encore difficilement. Beaucoup de paysans sans ressources partent travailler à l'usine. Ils s'entassent dans des cités ouvrières souvent insalubres.
Napoléon III tente de satisfaire ouvriers et républicains en accordant le droit de grève en 1864, et en donnant davantage de liberté à la presse et aux députés. Mais on ne lui pardonne pas son coup d'Etat de 1851.
L'Empereur, malade, ne peut empêcher les Etats allemands de s'unir autour de la Prusse.
En 1870, poussé par son entourage, il déclare la guerre à la Prusse. Mais l'armée française n'est pas prête et subit de sanglantes défaites. Napoléon III est lui-même fait prisonnier à Sedan.
Devant un tel désastre, les députés républicains proclament alors la IIIè République, le 4 septembre 1870. Cependant, la guerre continue...
réf : (11)


La Deuxième Répunlique (février 1848 - 2 décembre 1851)
Le 24 février 1848, un mot vole sur toutes les bouches : "République". Louis-Philippe d'Orléans s'enfuit. La Deuxième République commence.
Les murs de Paris se couvrent d'affichent et sur les édifices publics, on écrit : "Liberté - Egalité - Fraternité". Mais chacun veut une République à sa façon. Les socialistes et tous les révolutionnaires veulent des droits nouveaux pour les ouvriers. Ils abolissent la peine de mort pour motif politique et Victor Schoelcher fait supprimer l'esclavage aux Antilles françaises. Ils voudraient des banques et des associations pour aider les chômeurs. Allons, bijoutiers, maçons, artisans, venez dans les ateliers nationaux qu'on vient d'ouvrir à Paris. Pour 1,50 franc par jour, vous tracerez des petits jardins. Tout le monde voit qu'ils travaillent pour rire.
"Est-ce cela la République ?" demandent les gens d'affaire. Nous ne voulons pas d'une République de fainéants. Les paysans répètent : "Cette République-là n'est pas bonne" Celle de nos grands-parents, en 1793, nous avait donné des terres et avait supprimé les impôts. Celle de 1848 veut prendre nos terres et augmenter les impôts.
Le 22 juin 1848, c'est le jour de l'élection du Président de la République. Tous les hommes d'au moins vingt-cinq ans, endimanchés, sous la conduite de leur maire ou de leur curé, sont venus au chef-lieu de canton pour voter. Sur des bulletins de vote, les électeurs écrivent eux-mêmes le nom des candidats. Les paysans crient : "Vive Napoléon" parce qu'ils savent que le candidat Louis-Napoléon Bonaparte est le neveu de Napoléon Ier, le glorieux empereur. Les ouvriers, déçus par la République, boivent à sa santé en criant : "Au petit Louis !" A une écrasante majorité, plus de cinq millions et demi de français votent pour une homme dont ils ne connaissent que le nom.
Le Président de la République n'aime pas la République. Tous les hommes politiques le prennent pour un imbécile ; ils rient quand il dit avec son accent allemand, contracté pendant sa jeunesse en Suisse : "Ch'aurais bien foulu fiziter le château de Chenonceaux!" Mais Louis-Napoléon est un homme rusé. Il prépare minutieusement un complot. Le 2 décembre 1851, au petit matin, les Français apprennent que la République est morte et que la France a un maître.
Le Second Empire (1852-1870)
Sur les murs des édifices publics, les mote "Liberté - Egalité - Fraternité" disparaissent. Louis-Napoléon Bonaparte ne veut pas de la République. Le 2 décembre 1852, il se proclame Napoléon III et les Français l'approuvent massivement. C'est le début du Second Empire.
Le nouvel empereur a des idées modernes et ses amis banquiers lui conseillent de transformer la France. Des banquiers fondent le Crédit Mobilier, la Société Générale, le Crédit Lyonnais et se lancent avec audace dans les affaires. Les banques veulent forcer tout le monde à sortir l'argent de sa poche. A vos plumes metalliques, bonnes gens ! nous acceptons les chèques bancaires. Videz vos bas de laine, on réclame des capitaux pour les chemins de fer, les compagnies maritimes, les mines de charbon.
A Paris, les Français se précipitent par millions aux expositions universelles de 1855 et 1867, où vingt mille exposants montrent toutes les découvertes dans le Grand Palaos de l'Industrie. La science fait de grands pas et les hommes ont confiance dans l'avenir. Mais ils ne sont pas libres.
Victor Hugo vit en exil. Les poètes, les peintres, les romanciers qui appellent chat un chat sont traînés devant les tribunaux et sont condamnés comme des voleurs.
Peu à peu, Napoléon III et certains de ses ministres comprennent que la liberté est nécessaire aux hommes. A partir de 1860, flotte un petit air de liberté. Les journalistes et les candidats républicains commencent à parler librement. Les ouvriers veulent aussi plus de nourriture et de meilleurs salaires. Ils se désolent parce que rien ne les protège de la vieillesse, de la maladie, de l'accident. En 1864, une loi les autorise à faire grève. Ils ne resteront plus trois années de prison. Les ouvriers français vont à Londres et tendent la main aux travailleurs du monde dans l'Association Internationale du Travail. Les idées socialistes gagnent les ouvriers qui rêvent d'un monde plus juste.
Les Français, riches en or, parcourent en tous sens la terre. Les voici en Russie en 1854 : ils s'emparent de Pékin en 1860, dansent un quadrille à Saïgon en 1863, et entrent à Mexico la même année. Ils ouvrent en 1869 le canal de Suez en Egypte. Nice e la Savoie deviennent français en 1860. Comme la France serait puissante s'il n'y avait pas la Prusse, patrie du roi Guillaume Ier et de son chancelier Bismarck. Les Français méprisent les Prussiens qui organisent tout avec méthode. Ils se moquent de leurs soldats qui avancent une carte à la main et qui chargent leur canon d'acier par la culasse. Le 19 juillet 1870, . la France déclare la guerre à la Prusse. Malheur à nous ! Le 2 septembre 1870, Napoléon III, assiégé à Sedan, se rend au roi de Prusse. Quelle débâcle ! Le 4 septembre 1870, les Parisiens prennent des échelles et des cordes, et jettent par terre les aigles impériales. La République est proclamée. Vivra-t-elle, cette fois ?
réf : (17)


En ce jour de Pâques 1848, , tout le monde était en fête. Monsieur le curé avait même avancé l'heure de la grand-messe pour que chacun pût aller voter au chef-lieu du canton. Pour la première fois, tous les hommes majeurs du pays, ceux qui avaient plus de 21 ans, allaient élire leur députés.
La Révolution de 1789 n'avait accordé qu'aux plus riches le droit de voter. Les Rois, qui avaient ensuite gouverné, s'étaient bien trop méfié du peuple pour penser au vote de tous ! La Deuxième République qui venait de naître apportait enfin le suffrage universel.
En 1848, les républicains avaient chassé le roi de France et voulurent que le peuple choisisse lui-même les hommes qui le gouvernaient. Désormais, chacun pourrait voter pour la personne de son choix.
Voilà pourquoi ce matin de Pâques, régnait dans le village un air de fête. Les hommes avaient revêtus leurs plus beaux habits pour aller jusqu'à la ville voisine où se déroulait le vote. Certains même se firent accompagner par leur famille au grand complet. Les cafés, sur la place, étaient pleins et on y discutait bon train... Qui serait le futur député ?
Mais seuls les hommes votaient. Les femmes attendirent un siècle encore pour obtenir ce droit !
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En 1848, le peuple obtint l'établissement du suffrage universel : tous les hommes de plus de 21 ans pouvaient voter ; mais les femmes n'obtiendront le droit de vote qu'en 1845.
réf : (19)


A peine proclamée, la république abolit l'esclavage et accorda le suffrage universel. Tous les hommes de plus de 21 ans eurent le droit de voter. Un ouvrier entra au gouvernement. L'Etat organisa les Ateliers Nationaux pour fournir du travail aux chômeurs fort nombreux. Lorsque le gouvernement ferma ces ateliers, , en juin 1848, les ouvriers se révoltèrent : ils furent écrasés par l'armée. En trois jours, il y eut 1 500 morts et 12 000 arrestations. Découragés, les ouvriers se détournèrent de la république bourgeoise. En décembre 1848, Louis-Napoléon Bonaparte, neveu de Napoléon Ier, fut élu président de la République. Il rêvait cependant de rétablir l'Empire. Par un coup d'Etat en 1851, il imposa sa dictature. En 1852, il prit le nom de Napoléon III.
Devenu Empereur, Louis-Napoléon supprima les libertés. Des opposants, comme le poète Victor Hugo, furent obligés de fuir à l'étranger.
La France traversait alors une période de prospérité. La révolution industrielle transformait notre pays. La France paysanne et bourgeoise s'enrichissait. Mais les républicains combattirent la dictature impériale : ils luttaient pour la liberté de la presse, la liberté de penser et la liberté des élections.
En septembre 1870, Napoléon III, vaincu à Sedan par la Prusse, abdiqua. A Paris, les Républicains reprirent le pouvoir. La démocratie fut rétablie.
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Après l'échec de leur révolution, beaucoup de patriotes européens se réfugièrent à Paris, car la France était la patrie de la liberté. Napoléon III les protégea. Il rêvait d'aider les peuples à obtenir le droit de disposer d'eux-mêmes.
En 1859, les armées françaises chassèrent les Autrichiens d'Italie du Nord ; ce fut le signal de l'insurrection de tous les patriotes italiens. L'unité italienne était faite. Pour prix de son aide, la France reçut Nice et la Savoie.
La Prusse cherchait à dominer les Etats allemands et à former un grand Etat : l'Allemagne. Par la guerre, elle élimina d'abord l'Autriche. Puis elle entraîna ces Etats dans une guerre contre la France en 1870. Victorieux, le roi de Prusse fut proclamé empereur allemand : la guerre avait cimenté l'unité de l'Allemagne. Vaincue, la France perdit l'Alsace et une partie de la Lorraine.
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dernière modification : 27 novembre 2019
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