(1805 Allemagne)
p.152
Le premier régiment des carabiniers français, les chasseurs
de la garde et le premier régiment de hussards, chargèrent
avec impétuosité le régiment des cuirassiers
de Mack et les autres troupes qui composaient l'escorte dont nous
parlons. Tout le reste du parc d'artillerie et tous les bagages sans
exception furent pris. Murat, dans son rapport, fit une mention particulière
de la conduite des colonels Cauchoix, du premier des carabiniers ;
Morland, des chasseurs de la garde ; Rouvillois, du premier régiment
de hussards, et des aides-de-camp Flahaut et Lagrange (Aujourd'hui
lieutenans-généraux l'un et l'autre).
p.190
La retraite des troupes austro-russes, entre la Traun et l'Ens, se
faisait dans un ordre tel que les Autrichiens se trouvaient presque
toujours à l'arrière-garde. Nous négligeons de
rapporter une foule d'engagemens partiels, où les attaquans
étaient toujours certains de battre des troupes découragées
et mal soutenues par la cavalerie russe. C'est dans ces petits combats
que se distinguèrent les colonels Latour-Maubourg, Durosnel,
et le capitaine Flahaut, aide-de-camp de Murat.
(1815 France)
p.132
Il tenta d'abord, par plusieurs missives, d'émouvoir la sensibilité
de l'empereur d'Autriche. Ses réclamations, ses prières
étant restées sans effets, il résolut d'envoyer
un agent à Vienne, pour négocier ou requérir
publiquement, au nom de la nature et du droit des gens, la délivrance
de sa femme et de son fils. Il confia cette mission au général
Flahaut, l'un de ses aides-de-camp ; mais cet officier, aussi spirituel
que brave, ne put dépasser Stuttgard.
p.181
Le 16, au matin, Napoléon envoya au maréchal Ney l'ordre
de se porter en avant des Quatre-Bras, d'occuper une bonne position
à cheval sur la route de Bruxelles, en gardant les chaussées
de Nivelles et de Namur par ses flanqueurs de gauche et de droite.
Le général Flahaut, aide-de-camp de Napoléon,
porta cet ordre verbal et demeura toute la journée avec le
maréchal.
p.223
... Cependant la brigade de cavalerie anglaise, venue d'Ohain avec
le feld-maréchal Blucher, s'était portée sur
la chaussée de Charleroi, avait pénétré
entre le le premier corps et les bataillons de la garde, qui se retirait
vers la Belle-Alliance. Ce mouvement acheva de porter le désordre
sur le champ de bataille. Le premier corps se mit en déroute
complète ; le deuxième, le sixième et la cavalerie
suivirent cet exemple. Napoléon, les maréchaux Soult,
Ney, les généraux Bertrand, Drouot, Corbineau, Flahaut,
Labédoyère, Gourgaud, etc... n'eurent que le temps de
se jeter dans le carré commandé par le général
Cambronne...
p.237
... Il prit ensuite le poste pour se rendre à Laon, où
il arriva le 20 dans l'après-midi. Il conféra avec le
préfet, chargea M de Bussy, l'un de ses aides-de-camp, de surveiller
la défense de cette place importante, et envoya le général
Dejean à Avesne, et le général Flahaut à Guise.
p.271
Napoléon, après avoir lu la réponse du gouvernement
que le général Becker s'empressa de lui rapporter, envoya
de suite à Paris son aide-de-camp, M de Flahaut, pour concerter
son départ et son embarquement, avec les membres de la commission. (En apprenant la mauvaise réception faite à ce sujet
par le prince d'Eckmulh au général Flahaut, * Napoléon fut tenté un moment d'aller se mettre à
la tête de l'armée, malgré le gouvernement provisoire
; mais il céda bientôt aux représentations du
duc de Bassano, qui le supplia de ne pas entraîner la France
dans l'abyme des malheurs que cette résolution ouvrirait sous
ses pas.)
(*) On prétend que ce ministre lui dit,
avec le ton de la colère et du mépris : "Votre
Bonaparte ne veut pas partir... S'il espère que nous le reprendrons,
il se trompe ; nous n'en voulons plus. Dites-lui de ma part qu'il
faut qu'il s'en aille, et que, s'il ne part pas à l'instant,
je le ferai arrêter, que je l'arrêterai moi-même."