L’exposition explore les formes diverses et multiples qu’y a pris la Résistance (manifestations contre l’occupant, création de journaux, de réseaux et de mouvements, lutte armée, solidarité avec les personnes pourchassées notamment). Elle retrace la vie de ces femmes et de ces hommes clandestins. Elle explique comment la Résistance, mouvement pluriel par essence, s’est organisée et s’est est coordonnée et s’est unie – la naissance du Conseil national de la Résistance (CNR) puis d’un Comité parisien de la Libération en 1943 chargé de préparer l’insurrection en témoignent. Originalité de l’exposition, elle ne s’arrête pas à la Libération mais interroge également le passage au grand jour de la Résistance et la réorganisation de la vie publique qu’elle opère en région parisienne (épurer, ravitailler, reconstruire, terminer la guerre). Enfin, elle questionne la mémoire de la Résistance et ce qui perdure aujourd’hui de cette histoire.
Au travers de près de 400 documents d’archives et objets – reproductions ou originaux –, photographies, courriers officiels, tracts, affiches, ouvrages, journaux, bijoux, trois reconstitutions (une imprimerie clandestine, un établi de faussaire, un intérieur avec poste émetteur), de nombreux témoignages de résistants, films d’époque et des surprises scéniques, le visiteur découvre une histoire mal connue et passionnante.