année 1850
10 juin 1850

Discours de Chauny

Le Président s'arrête à Chauny et répond en ces termes à la harangue du maire :

Monsieur le Maire,

Croyez bien que ce qui m'émeut et me touche dans l'empressement que vous avez mis à me recevoir, et dans l'élan des populations dont vous êtes l'organe, c'est surtout la spontanéité et la cordialité des sympathies dont je recueille avec bonheur le témoignage.
J'aime à me voir entouré de travailleurs, qui sont l'objet de ma constante sollicitude. Je suis donc très-heureux d'apercevoir, mêlés à la garde nationale, le corps d'ouvriers de cette contrée. Je me félicite doublement, en les voyant ici, de m'être arrêté parmi vous, et je leur sais gré de leur présence.
Mais je ne me crois pas quitte envers vous pour ce séjour si rapide. En effet, la sympathie que vous m'avez témoignée est trop vive pour que je vienne pas vous en remercier de nouveau, en venant passer quelques heures au milieu de ces populations que mon voeu le plus ardent est de voir heureuses par l'ordre et par le progrès.

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dernière modification : 26 décembre 2019
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