Lettres d'Adélaïde de Souza à Charles de Flahaut, son fils
(CHAN 565 AP 9)
20 septembre 1815

Mon enfant, depuis ta lettre du 7, je n'ai pas reçu une ligne de toi ; ce que cela me fait souffrir ne peut s'imaginer. La tête m'en tourne, je meurs de douleur, d'inquiétude. Je te vois malade, malheureux, je me désespère de n'y pouvoir rien, que Dieu aurait du permettre aux mères de donner leur vie pour leurs enfants !
J'écris toujours ces lignes en Angleterre, mais Dieu sait quand tu les trouveras.
Voici des petites lettres que j'ai reçues pour toi. Je les ai ouvertes pour mieux arranger mon paquet, mais je te jure que je n'en ai pas lu une ligne.
Je ne sais que te dire, je crains que tu ne sois encore à . ? enfin je tremble et je meurs d'inquiétude. Ah ! quel moment
Dieu te bénisse, mon bon, mon excellent enfant. Toutes nos prières à Dieu sont : Mon Dieu, qu'il soit aussi heureux qu'il est bon ; et qu'il a rendu sa mère heureuse.
Je te presse contre mon cour comme si tu étais encore mon maill. ? et j'élève encore mon âme à Dieu pour le prier de te protéger

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dernière modification : 26 décembre 2019
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