Lettres d'Adélaïde de Souza à Charles de Flahaut, son fils Nous venons de faire une folie pour toi . Il est possible que tu aies envie de donner une petite marque de souvenir où tu es , j'ai trouvé une coupe de porcelaine chez Dagatti qui a coûté 3000 f. et que la personne à qui elle avait été donnée laisse pour 300 napoléons parce qu'il y a dessus, en médaillon, l'emp... et toute la famille. C'est d'abord superbe, et puis c'est charmant, sans compter que cela deviendra historique, je te l'enverrai par la première occasion, car papa en a été si frappé qu'il a fait courir Manuel pour porter les 15 napoléons de peur de manquer cette affaire. J'ai donné en étrenne à lord W... le petit cabaret de porcelaine que j'avais, où est la petite femme grosse, l'enfant qui riait, démarche, fait l'exercice, et revient de l'armée général , et est encore reçu par sa mère . Il m'en a paru ravi. "Je vois avec bien de plaisir que vous vous trouviez aussi bien en Angleterre et nous sommes tous bien contents de voir que tout le monde vous y aime et vous y gâte. C'est faire l'éloge des gens qui vous connaissent que de voir qu'ils savent si bien vous apprécier. Adieu, nous pensons toujours à vous et faisons bien des voeux pour une meilleure année pour vous. Je ne puis assez vous dire combien j'ai été sensible aux expressions amicales de votre aimable lettre" Tes lettres m'arrivent fort exactement par Fromentel, mais quand tu sauras que le duc de Wellington quitte Paris, adresse tes lettres pour moi à M. Stuart sous l'enveloppe de lord Kinnaird. Je t'embrasse encore. Kinnaird fait venir toutes ses lettres sous l'enveloppe de M. Stuart. Ecris-moi souvent, tes lettres sont ma seule consolation." |