Le petit séminaire fut fondé par l’abbé Devis, originaire de Neulise. Il avait été chassé à l’automne 1793 de Montbrison par la Terreur et s’était réfugié dans sa famille.
Il réunit autour de lui quelques enfants pour les instruire et se transporta à Saint-Jodard avec son petit groupe en 1796. La bourgade était petite, éloignée des grandes routes et tranquille, donc propice au développement de son projet...
(image et extrait du site officiel de la commune... lire la suite)
2 Commentaires
Bonjour,
J’ai écrit deux ouvrages très complets sur l’histoire de Saint-Jodard…Au total plus de 600 pages sur le village.
Le nid des Alouettes des bords de Loire et Le tirelire des Alouettes des bords de Loire.
Je suis prêt à vous envoyer un scann de présentation de ce travail historique:
Collection Saint-Jodard …Mon village de cœur.
Vous pourriez rajouter à la page de votre site ces informations très complètes sur l’histoire de St Jodard, ou créer un lien…
Je reste à votre disposition par mail ou par téléphone.
Tél: 06.81.99.13.07
Mail: eric.stjo@laposte.net
Bien cordialement,
Eric BOBILLON
J’ai vécu à Saint-Jodard , de huit mois jusqu’ à mes 17 ans. Aujourd’hui encore je me souviens des odeurs, chaque saison avait la sienne, l’église où j’ai fait ma première communion et ma communion solennelle. Les balades à vélo avec mes copines ,direction La Vourdia, Pinay, Neulise, les bains pris l’été dans les lavoirs près du cimetière, le fromage blanc et le lait achetés chez Vassoilles, mon père qui, le dimanche matin allait boire un petit pastis chez Lafontaine le boulanger, où il y retrouvait les copains, le lancé de ballons que les enfants laissaient échapper et qui portaient dans le ciel le message d’un village heureux.
Mon école avec son arbre au milieu de la cour, autour duquel nous chantions en sautillant.
La cantine qui se trouvait au couvent, le pain cuit dans l’eau qui devenait gélatineuse à la cuisson, une odeur particulière que je n’ai pas oubliée, s’échappait de la grosse marmite, ma soupe préférée, la cantinière s’occupant de nous comme une bonne maman.
Le jeudi nous n’avions pas école, madame Moret , la Castafiore du village , que nous entendions régulièrement chanter des airs d’opérettes. Tous les enfants sans exception, l’adoraient, les jeudis après-midi elle nous faisait répéter des pièces de théâtre, il y avait un vrai théâtre au centre d’éducation surveillée , les mamans faisaient les costumes, de vrais costumes en tissus, elles ont dû en passer du temps sur leur machine à coudre.
La représentation se passait juste avant le 25 décembre, nous étions très fiers de jouer devant nos parents, de vrais petits artistes en herbe, après la représentation nous lancions des fleurs en papier crépon de toutes les couleurs, confectionner par nos mères.
Courte prose écrite dans un moment de nostalgie
Saint-Jodard n’est peut-être pas le plus beau village de France mais pour moi il est beaucoup plus que ça.