On ignore les origines précises de Montbazens. Cependant, de rares mais intéressants vestiges nous permettent de penser que son territoire était habité durant la préhistoire. Des outils du néolithique (de 5000 à 2500 ans av. J.C.) déposés dans les collections départementales du Musée FENAILLE à Rodez ont été retrouvés au lieu-dit « Le Causse » à l'ouest de l'agglomération...
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C'est la géologie de ce territoire frontière, Causse du Quercy et Terrefort Rouergat, qui a déterminé l'installation de l'homme puis a inspiré les limites administratives et religieuses qui ont dicté son histoire.
Les hommes, dès le paléolithique ont nomadisé à travers ses contrées, le matériel lithique retrouvé en témoigne. Les nombreux dolmens qui y subsistent, sont la preuve de l'installation ensuite de ces hommes ; devenus agriculteurs au néolithique, ils ont trouvé là des terres, au nord et au nord-est de la commune, faciles à ensemencer...
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Notre région fut occupée tour à tour par les Wisigoths, peuple « barbare» venu du nord puis dès le VITI ème siècle par les Maures ou Sarrasins.
Maleville a-t-elle été une de leurs places fortes? On peut le croire.
Ce repaire devenu lieu d'épouvante fut désigné sous le nom de Malavilla ou mauvaise ville. D'autres prétendent qu'on la nomma mauvaise ville à cause de la pauvreté du sol...
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A l'époque carolingienne, vers l'an 900, l'évêché de Rodez développe les grandes paroisses dans le but de rechristianiser la campagne. Sur un petit monticule se trouve une église mérovingienne (ou même plus ancienne) que l'on restaure comme sa voisine Montou. Ces édifices sont rustiques et ne peuvent contenir plus de 50 personnes...
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Lugan, nom d'origine Celte qui peut signifier Lueur ou source, est habité depuis l'âge de la pierre polie. Luganium est à l'époque Carolingienne le siège de la Vicaria Luganiensis.
Au XIIème siècle, l'ordre des Hospitaliers érige sur les terres de Lugan une commanderie. Dés lors la vie des Luganais sera étroitement liée à la vie de la commanderie jusqu'à la révolution française...
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C'est à partir d'un nom gallo-romain Lévinius que se serait formé le nom Livinhac à travers les âges. La « villa » (ou le domaine) s'appelait alors Levianiacum. Le suffixe « ac » est l'héritage gaulois « accos », latiné en 'acum.
En 949, notre village portait le nom Léviniago dans le cartulaire de Conques. L'orthographe de notre village, s'est écrit aussi Lévignac (avant la Révolution)...
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Autrefois, il se nommait « Alsalbrès » et son origine est liée à la fondation du prieuré de « Altis Arboribus » signifiant « les hauts arbres ».
Ce prieuré dépendait de l’abbaye de Montsalvy. L’église gothique atteste aujourd’hui de ce lointain passé. On peut y admirer le choeur roman pentagonal et le porche armorié...
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Deux châteaux anciens ont existé sur la commune :
- Celui de Loupiac : la famille d'Agens, originaire de Najac, régentera ce domaine à partir du milieu du 15ème siècle. La seigneurie de Loupiac, après 1700, passera successivement par héritage aux familles de Lescure, Prévenquières, la Raffinie et Robert. Cette famille Robert vendra les biens à Célestin Cathala en 1913.
- Celui de Kaymar : qui appartenait à la baronnie de Combret...
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La commune de La Capelle-Bleys tire son nom d'une chapelle qui se trouvait autrefois au Puech de la Sala, et dont les fondations de l'église et du presbytère étaient encore visibles à la fin du XVIIème siècle. A une époque où les chapelles étaient nombreuses, on y avait accolé le nom du village le plus important situé à l'est, « Bleys » pour ainsi la différencier des autres...
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La fondation de la Bastide de Villefranche, à propos de laquelle il ne semble pas avoir été consulté, et contre laquelle il s’est opposé énergiquement, a été ressentie comme un affront par l’évêque de Rodez. La construction de cette ville neuve au bord de l’Aveyron, desservie par les axes routiers et disposant de mines d’argent, dont les habitants ont reçu des franchises avantageuses, a provoqué de manière irrémédiable une hémorragie démographique sur les terres de l’évêque...
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